Bien qu’à l’ère de YouTube toutes les informations soient librement accessibles, on m’envoie encore des mix dont la forme d’onde me rappelle une saucisse. Mais nous préférons voir des arêtes de poisson.
Donc si vous voulez que votre mix soit masterisé, il est préférable d’y penser pendant le processus de mixage. C’est la seule façon pour l’ingénieur de mastering d’utiliser au mieux ses outils et d’obtenir des résultats de haut qualité.
Mixer avec la session de mastering en tête
Comment faire de meilleurs mixages ? L’équilibre est roi.
La première chose que vous devez comprendre lorsque vous mixez, c’est que ce que vous entendez de vos enceintes n’est pas toujours vrai.
Il y a deux raisons à cela :
Première raison : votre pièce vous ment. Il modifie le son avant même qu’il n’atteigne vos oreilles.
Vous connaissez peut-être déjà ce problème. Le son sort de vos haut-parleurs, atteint vos murs, votre plafond, votre sol, votre bureau, vos étagères, est reflété et n’atteint vos oreilles qu’ensuite.
C’est là, ma toute première solution. Un qui ne coûte absolument PAS d’argent et qui peut fonctionner dans N’IMPORTE QUEL environnement de mixage.
Solution n°1 : Baissez le volume de vos haut-parleurs !
Pourquoi cela fonctionne-t-il ? Plus le son sortant de vos haut-parleurs est faible, plus les reflets dans votre pièce sont faibles. Et moins le son rebondit dans votre pièce, mieux vos oreilles peuvent entendre comment votre mixage sonne réellement à partir de vos haut-parleurs (par rapport à ce qui revient des murs).
Deuxième raison : vos OREILLES vous mentent aussi. Ils modifient le son perçu quand on écoute des sons à fort volume.
La science nous dit que plus un son est fort (votre musique qui sort de vos haut-parleurs), plus nos oreilles perçoivent les basses et les aigus. (Lien vers le site de Fletcher Munson)
Et puis, quand vous aurez augmenté le volume de votre mixage (même un petit peu), vous penserez qu’il y a plus de basses et d’aigus dans le mixage qu’il n’y en a réellement.
Par conséquent, vous ne prendrez pas les bonnes décisions en terme de EQ!
Vous voyez à quel point il est important de baisser les haut-parleurs lorsque vous mixez ? Elle affecte à la fois vos oreilles ET votre chambre.
La grande question que vous vous posez peut-être maintenant est donc la suivante : « A quel niveau doivent être mes moniteurs lorsque je mixe ? »
Ma règle de base est de baisser les haut-parleurs à un niveau où vous pouvez encore les entendre et de mixer avec eux. En même temps, vous devriez également pouvoir avoir une conversation à un volume normal avec une personne assise à côté de vous. Vous ne devriez pas avoir à augmenter votre voix du tout.
Bien joué jusqu’à ce point.
Ensuite, lorsque vous avez un » mix brut » pour votre chanson et que vous pensez qu’il est temps d’en appliquer un peu d’égalisation ou de compression, arrêtez.
Exact! Arrêtez!
Avant de continuer, réglez tout votre mixage sur mono.
Vous pouvez maintenant commencer par l’égalisation et la compression.
Vous remarquerez immédiatement la difficulté d’entendre les choses. Les guitares couvriront d’autres guitares. Les voix s’entremêleront, et le problème de la basse de la grosse caisse…
En fait, cela vous amènera à utiliser correctement l’égalisation et la compression.
Cela vous permettra de séparer et de faire ressortir clairement vos pistes, quelle que soit leur répartition dans le panoramique.
Vous voyez, la plupart des gens qui écoutent vos mixages ne seront pas assis dans un studio idyllique entre deux enceintes. Bien sûr, beaucoup de gens écouteront avec des écouteurs, mais la plupart ne le feront pas.
Dans la grande majorité des cas, lorsque vous écoutez de la musique, les sons des haut-parleurs de gauche et de droite auront déjà été fusionnés en un grand mélange mono au moment où ils arrivent à vos oreilles.
Conclusion : si vous recherchez des mixages équilibrés en volume et en fréquences, essayez ces deux options :
Première option : des moniteurs au volume de conversation
Deuxième option : mixer en mono.
Qu’est-ce que la réserve de niveau et pourquoi est-elle importante ?
Le headroom est l’espace entre vos crêtes les plus élevées (transitoires) et 0 dB. Attention, ne confondez pas le niveau moyen (RMS) et le niveau de pointe. Parce que cela déroute toujours beaucoup de gens. La présence d’une réserve de niveau est extrêmement critique. Avec cette réserve suffisante, vous éviterez que votre mixage ne soit trop saturé et distordu.
Sans une réserve de niveau suffisante, on ne peut pas faire grand-chose en ce qui concerne le mastering. Souvent, on fait plus de mal que de bien.
Comment laisser de la réserve de niveau pour le mastering?
Supprimez les limiteurs ou autres plug-ins sur le masterfader qui ne servent qu’à augmenter le volume. Parfois, les ingénieurs de mixage utilisent des plug-ins de limiteurs rapides et rudimentaires sur le masterfader pour obtenir la validation de leur mix. Avec cette méthode on peut estimer approximativement comment le mix pourrait réagir au mastering. C’est très bien, mais soyez prêt à l’enlever avant de l’envoyer à un ingénieur en mastering. Ils disposent généralement de meilleurs outils pour ajuster le volume sonore au niveau optimal.
Certains de mes clients m’envoient deux versions. Une version avec tous les plugins utilisés pour obtenir la validation des clients, et une version sans le limiteur et tous les autres plugins sur le masterfader. C’est une bonne base de départ pour moi.
Qu’est-ce qu’une bonne dynamique sonore ?
L’échelle de la dynamique sonore (Loudness Range, LRA) définit un paramètre perceptif. Il décrit la différence entre les signaux forts et les signaux faibles d’un signal audio. Une bonne illustration est le facteur de crest.
Le Facteur de crest – Peak to Short Term Loudness (PSR)
Cela montre la différence de niveau entre le volume moyen perçu (LUFS Short Term) et les pics de niveau. Il décrit donc la dynamique du matériel audio. Plus le facteur de crest est élevé, plus la musique est dynamique.
Quel est un bon outil de mesure ?
Un bon outil de mesure est le VU-Meter de Klanghelm. Il ne coûte que 14,- euros et je le privilégie comme outil pour moi. https://klanghelm.com/contents/products/VUMT/VUMT.php
Réglez le calibrage sur -18dB et terminé. Le VUMT vous montre le niveau VU et le niveau de pointe en même temps. Tout fonctionne donc parfaitement.
Mais en fait, il n’y a pas de chiffre magique pour les niveaux de pointe avant le mastering. Evitez juste d’atteindre 0dBFS !
Quelle est la différence entre VU, RMS et LUFS?
VU signifie Volume Unit et est une unité de mesure dans des appareils analogiques qui mesure le niveau du signal. Il a un temps de réponse lent (généralement environ 300 ms), ignore les pics et affiche le niveau moyen dans le temps à la fin.
La moyenne quadratique est l’unité de mesure de l’intensité sonore moyenne mathématique. Il est utilisé pour mesurer l’intensité sonore moyenne, par exemple dans les compresseurs et les magnétophones, et parfois aussi dans les consoles de mixage et les analyseurs. RMS n’est pas sans rappeler l’unité LUFS. Mais comme elle est déterminée de manière purement mathématique, elle ne correspond pas exactement à l’intensité sonore perçue. Vous pouvez également mesurer le RMS avec le VU-mètre de Klanghelm.
LUFS (Loudness Unit relative to Full Scale) est fondamentalement identique à dBFS mais est utilisé pour mesurer l’intensité sonore moyenne perçue par rapport au 0 numérique. 1 LU correspond à 1dB. Nous utilisons cette quantité pour indiquer l’intensité sonore d’un signal audio.
Contrairement au RMS, la mesure est adaptée à notre volume perçu.
C’est à dire : La mesure LUFS intègre la courbe de Fletcher Munson. La moyenne n’est donc pas basée sur un simple calcul mathématique, mais inclut la perception subjective de l’intensité sonore.
Dans quel format dois-je envoyer mes fichiers ?
Vos fichiers de mixage final doivent être des fichiers stéréo (entrelacés), au format *.wav ou *.aif.
Les fichiers audio en format 32 bits virgule flottant sont absolument préférés ! Les fichiers 16 bits ne sont acceptables que si les fichiers virgule flottant 32 bits (ou 24 bits) ne sont absolument pas disponibles !
***Note pour les techniciens de mixage et ceux qui mixent leur propre matériel :
Même si votre session d’enregistrement a été configurée en 24 bits, votre station de travail audionumérique l’a probablement traitée avec de l’audio en virgule flottante 32 bits. Il est donc important de sauvegarder vos mixes en 32-bit flottant ou 24-bit dither. Personnellement, je pense que sauvegarder en 32 bits flottant sans dithering est la meilleure option. N’hésitez pas à m’envoyer un e-mail si vous avez des questions. Si vous n’êtes pas sûr de la profondeur de bit que votre DAW traite l’audio, vous pouvez utiliser ce plugin gratuit pour analyser votre session de mixage. Placez-le dans la dernière insert de votre fader master et utilisez le pour voir si votre session est plus grande que 24 bits.
L’enregistrement d’un fichier de mixage 24 bits à partir d’une station audionumérique qui fonctionne en 32 bits à virgule flottante signifie que certains bits sont tronqués. Le fait de sauvegarder en 32 bits virgule flottante permet également d’obtenir des valeurs de crête qui ont dépassé 0 dB par accident.
La fréquence d’échantillonnage préférée est celle de l’enregistrement original et/ou du mixage original. En principe, il n’est pas nécessaire d’augmenter la fréquence d’échantillonnage des fichiers après leur création. Par conséquent, veuillez NE PAS la modifier avant de l’envoyer.
Si le transfert de fichiers n’est pas possible, vous pouvez envoyer vos mixes sur un CD ou DVD de données, disque dur ou clé USB. Si vos fichiers master sont déjà disponibles en mp3 ou sur un CD audio, veuillez vous procurer les fichiers originaux directement auprès de votre ingénieur de mixage. Une fois que les fichiers audio ont été gravés sur un CD audio ou convertis en mp3, il n’y a aucun moyen de restaurer la qualité recherchée pour le mastering.
IMPORTANT: Ne convertissez pas les mp3 en format WAV pour le mastering. Utilisez des fichiers WAV vrais!
Dois-je appliquer le dithering avant d’exporter ma chanson ?
Sans trop entrer dans les détails, il est important de comprendre les bases lorsqu’il s’agit de choses aussi sensibles que votre propre chanson produite. Rien ne doit être laissé au hasard, n’est-ce pas ? Donc…
Qu’est-ce que le dithering de toute façon ?
Dither est un bruit de fond qui est ajouté à votre matériel audio pour réduire les erreurs lors de la modification de la résolution bit.
Ce bruit n’est pas un mauvais bruit et est à peine audible. Il ajoute plutôt quelque chose comme un changement aléatoire au signal audio, augmentant ainsi la précision du traitement numérique des fichiers audio.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dither_(audio)
Les règles pour le dithering
La meilleure vidéo que j’ai vue sur le sujet jusqu’à présent va droit au but. Malheureusement, il est en anglais, je vais donc résumer brièvement les trois règles les plus importantes pour vous ici :
Règle n°1 : Utilisez le 16-bit dither lors de la création d’un fichier 16-bit.
Règle n°2 : Utilisez la fonction 24-bit dither lorsque vous créez un fichier 24-bit. (Mais les différences sont si minimes que personne ne le remarquera, si vous ne le remarquez pas)
Règle n°3 : Ne pas appliquer le dither à un fichier 16 bits plus d’une fois. Le bruit de dithering sur 24 bits est beaucoup trop faible pour être remarqué.
En conclusion, nous pouvons dire qu’il faut absolument enregistrer en version 32 bits. Si ce n’est pas possible, enregistrez-les en fichier 24 bits avec dithering !
Je le répète parce que c’est très important : si vous devez sauvegarder un fichier 16 ou 24 bits avant de l’envoyer pour le mastering, il est essentiel de bien appliquer le dithering.
Et si vous effectuez le rendu des pistes en interne pour supprimer les plug-ins et réduire la surcharge du CPU, vous devez absolument appliquer le dithering ! (A moins que vous ne sauvegarder avec une virgule flottante de 32 bits)
Mais n’oubliez pas : vous n’en avez pas besoin que si vous enregistrez vos fichiers au format 32 bits en virgule flottante.
La version instrumentale coûte-t-elle un supplément ?
S’il est probable que des versions instrumentales des chansons sont nécessaires, faites-les faire immédiatement. Cela permet d’économiser du temps et de l’argent. Il est facile de masteriser les mixes instrumentaux tout en masterisant les mixes principaux. Il est beaucoup plus long et coûteux de créer les masters instrumentaux à une date ultérieure.
Combien d’espace dois-je laisser au début et à la fin ?
Lorsque vous exportez vos chansons, veillez à ne rien couper au début ou à la fin du fichier. Malheureusement, cela arrive assez souvent. Il n’y a jamais de mal à laisser plus d’espace aux deux extrémités pour être sûr.
Laissez également quelques secondes avant et après la chanson pour inclure tout son potentiellement problématique (sifflement/bourdonnement/bruit de salle). Avec un profil de bruit/une empreinte digitale, l’ingénieur en mastering peut appliquer une réduction de bruit transparente si nécessaire. Parfois, j’applique une légère réduction de bruit uniquement au tout début ou à la fin d’une chanson, lorsque la dernière note est tenue, mais pas pour toute la chanson. Alors, laissez-le. Il peut être très important d’avoir du bruit.
Avant l’envoi :
Écoutez attentivement chaque chanson pour déceler tout bruit ou anomalie. Retirez tout ce que vous ne voulez pas. Mais veuillez laisser un peu d’espace au début et à la fin (voir ci-dessus). Fermez les yeux et utilisez des écouteurs. Il est très utile d’avoir une séance d’écoute séparée, plus analytique, une fois le mixage terminé. Ce n’est que lorsque vous ne remarquez plus rien que vous devez envoyer votre mix pour le mastering.
Écoutez les pistes vocales en mode solo pour vérifier les clics, les tics, les coups, les plosives, le son parasite du casque et d’autres sons. Ils peuvent être masqués par le reste de la piste.
Les voix sont une source de nombreux bruits indésirables dans un morceau. Ces derniers ne sont pas toujours faciles à entendre avant le mastering dans le cadre d’un mixage complet, car l’ingénieur du son est occupé à gérer des choses plus importantes. Mais une fois masterisées, elles peuvent devenir plus perceptibles et plus bruyantes.
Faites attention aux mauvais montages et aux fondus non réalisés qui provoquent des clics et des grésillements. Dans le processus de mixage proprement dit, vous vous concentrez sur d’autres aspects musicaux. Prenez donc plus de temps pour ce contrôle. Vérifiez aussi bien avec vos yeux qu’avec vos oreilles.
Assurez-vous également qu’aucune erreur de plug-in ou de DAW ne s’est produite avant d’envoyer au mastering. Parfois, lorsque je renvoie un master fini au client, il constate qu’un plugin de sa session de mixage a une erreur qui ne s’est pas produite pendant la lecture, mais seulement pendant le rendu/le bounce. S’il avait écouté le fichier réel de manière concentrée avant de l’envoyer, cela n’aurait pas posé de problème. Le fait de rattraper l’erreur après le début du mastering coûte un effort supplémentaire. C’est particulièrement le cas si l’ingénieur en mastering utilise des appareils analogiques.
Pour tous les bruits, pre-comptes ou bavardages avant et après une chanson, veuillez noter si l’un de ces sons doit être conservé ou supprimé. N’hésitez pas à commenter les transitions d’une chanson à l’autre et les distances générales entre les chansons. Il peut être utile de créer et d’envoyer un fichier continu de l’album. C’est la meilleure façon d’afficher les transitions entre les chansons. Ce fichier de référence peut aussi être au format mp3 pour faciliter l’envoi. Ce n’est qu’une indication de l’ordre chronologique des chansons. Le mp3 lui-même n’est bien sûr pas utilisé.
Donnez aux fichiers rendus un nom facile à comprendre. Veuillez éviter d’utiliser le mot FINAL. Il n’est inévitablement pas définitif, et à la fin vous avez quelque chose comme FINAL FINAL VRAIMENT FINAL (copie). L’utilisation de dates dans le nom du fichier peut également créer la confusion, car chacun a un schéma de datation légèrement différent. Les fichiers informatiques sont de toute façon horodatés. Je préfère donc une simple V1, V2, V3 etc. pour chaque version. C’est court et clair.
Fournissez des métadonnées et des notes de piste.
Merci de joindre une note contenant les informations suivantes :
– le nom du groupe/artiste tel qu’il doit apparaître dans le texte et/ou les métadonnées du CD. Les métadonnées sont des informations intégrées dans le CD principal et/ou dans les fichiers mp3 et WAV.
– le titre de l’album ou le nom de la version/du projet. Veuillez ne pas utiliser TOUTES LES MAJUSCULES (sauf si elles font vraiment partie du nom/titre)
– l’ordre des chansons/la liste des pistes. Veuillez noter où les pages A et B sont séparées pour le vinyle et la cassette. Veillez à ce que l’orthographe et les majuscules soient exactement comme elles doivent apparaître. Veuillez également noter s’il existe des fichiers de mixage qui ont un ancien nom ou un nom différent du nom officiel. Cela permet d’éviter toute confusion.
– les formats de publication du projet, tels que CD, vinyle, cassette, distribution en ligne/numérique, Mastered For iTunes. Vous pouvez trouver plus d’informations ici.
Je ne fournis pas les codes ISRC. Cette responsabilité appartient au producteur, au label ou au distributeur en ligne. Le fait de générer le code à l’avance garantit qu’ils sont correctement appliqués à tous les formats master fournis par mes soins.
Si vous souhaitez que la pochette de l’album soit incluse dans une version mp3 de votre projet, veuillez nous envoyer un fichier image au format . jpg ou . png. Les fichiers WAV peuvent également contenir des images, mais très peu d’applications peuvent les afficher. Les CD master, cependant, ne peuvent pas le faire.
Comme les chansons sont fournies par vous ou votre ingénieur de mixage sous forme de fichiers de données, elles ne sont pas classées dans un autre ordre que l’ordre alphabétique. Veuillez vous assurer que vous spécifiez l’ordre des chansons dans mon formulaire web ou sur une note séparée.
Si vous avez une préférence pour la masterisation stylistique, veuillez nous le faire savoir avant le début de la procédure de masterisation. Certains veulent un master qui soit fort et compétitif par rapport aux autres musiques. D’autres préfèrent un son plus naturel sans sacrifier la dynamique et, par conséquent, sans sacrifier une partie de la performance sonore globale. Veuillez nous faire savoir si vous avez une préférence à cet égard.
Que se passe-t-il après le mastering?
Une fois le premier mastering terminé, vous recevrez un email avec un lien de téléchargement pour valider le mastering. Une fois que tout est approuvé et complété, les masters pour le(s) format(s) désiré(s) seront créés. La plupart des fabricants de CD acceptent un fichier DDPi comme master audio qui peut être facilement transféré sur Internet. Aucun CD-R physique n’est requis. Demandez à votre fabricant de CD, car l’utilisation d’un fichier DDPi est la méthode la plus simple et la plus efficace.
Les CD sont beaucoup plus sensibles aux erreurs et contiennent toujours un certain nombre de micro-erreurs. Tous les CD audio masterisés par Studio – Tan c/o Stefan Bangert sont testés pour les erreurs C1/C2. Cela permet de s’assurer que le taux d’erreur est conforme aux spécifications. Lors de l’envoi d’un fichier DDP pour un master de production de CD, il n’y a pas de place pour ces erreurs, ce qui explique pourquoi DDPi est supérieur au CD pour le master.
Pour plus d’informations sur les formats de votre master, visitez cette page: www.mastering-musique.fr/quel-format
Pré-master pour vinyle
Pour le premaster vinyle, un fichier WAV 24 bits est créé pour chaque face du disque. Contrairement aux CD audio, il n’y a pas de limites à la profondeur de bit et à la fréquence d’échantillonnage du vinyle. Ainsi, au lieu de réduire la qualité audio à la qualité CD puis de la transférer sur vinyle, il est préférable de maintenir la qualité audio à 24 bits et plus de 44,1k. D’autres ajustements sont effectués afin d’optimiser le système de gravure du vinyle. La raison pour un fichier par face est que la transition entre les chansons et leur ordre ne peut pas être modifiée accidentellement. Un fichier PDF contenant des informations sur les chansons et les temps est fourni afin que l’éditeur sache où chaque chanson commence et se termine.
Veuillez trouvez une vidéo explicative ici
Stefan Bangert
Stefan est Mastering-Engineer en France. Plus sur mastering-musique.com et Studio-Tan.com